La maladie de Parkinson représente la 2e affection neurodégénérative la plus fréquente en France. Elle touche 150 000 personnes, avec 8 000 nouveaux cas chaque année. En complément des traitements médicamenteux, la rééducation régulière est essentielle. Elle permet d’améliorer la qualité de vie des patient·e·s sans toutefois arrêter l’évolution de la maladie. Elle porte sur la capacité physique, l’équilibre, la marche ou les mouvements fonctionnels.
La recherche s’est penchée sur la question
Les apports de la réalité virtuelle pour la maladie de Parkinson concerneraient d’abord l’équilibre. Dock (2016) a montré une amélioration de l’équilibre chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson par rapport à la rééducation classique. Lei (2019) constate ensuite que la réalité virtuelle permet de dépasser les résultats habituels sur la marche et l’équilibre. En 2020, Triegaardt conclut à une amélioration grâce à l’utilisation de la réalité virtuelle de la longueur de la foulée, la vitesse de marche, l’équilibre (Timed Up and Go Test et ABC Test), la coordination, la fonction cognitive (Clock Drawing Test), la qualité de vie et les activités de vie quotidienne (MBIndex et ADL Test). Nous manquons d’études de grande envergure, mais ces résultats tendent à prouver l’efficacité de la rééducation en réalité virtuelle pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ?
KineQuantum vous aide à freiner la progression de la maladie de Parkinson avec de multiples exercices : qu’il s’agisse de travailler l’expansion thoracique (brasse ou brasserie), les membres inférieurs (jongles) ou bien d’exercices d’activités de vie quotidienne (cuisine ou pâtisserie), ou encore des exercices d’équilibre et de transferts d’appui.
En plus de l’aspect motivant et varié, la réalité virtuelle sécurise les patient·e·s et dédramatise les situations d’échecs. Cette technologie offre également la possibilité de concevoir et d’appliquer des protocoles stricts non dépendants de l’opérateur.
Vous pouvez sélectionner les exercices selon vos objectifs thérapeutiques et les paramétrer en fonction des capacités de vos patient·e·s. Par exemple, dans l’exercice d’AVQ simulant la vaisselle, la difficulté contrôle le nombre ainsi que la complexité des sous-tâches à effectuer. En plus de passer l’éponge sur l’assiette, il faudra ouvrir et fermer le robinet, boucher l’évier, mettre du produit vaisselle sur l’éponge et ranger les assiettes en niveau de difficulté élevé. KineQuantum vous permet aussi de prendre en charge de nombreuses pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques ou des patient victimes d'un AVC.
Bibliograhie :
Triegaardt, J., Han, T. S., Sada, C., Sharma, S., & Sharma, P. (2020). The role of virtual reality on outcomes in rehabilitation of Parkinson’s disease: meta-analysis and systematic review in 1031 participants. Neurological Sciences, 41(3), 529-536.
Dockx, K., Bekkers, E. M., Van den Bergh, V., Ginis, P., Rochester, L., Hausdorff, J. M., ... & Nieuwboer, A. (2016). Virtual reality for rehabilitation in Parkinson's disease. Cochrane Database of Systematic Reviews, (12).
Lei, C., Sunzi, K., Dai, F., Liu, X., Wang, Y., Zhang, B., ... & Ju, M. (2019). Effects of virtual reality rehabilitation training on gait and balance in patients with Parkinson's disease: A systematic review. PloS one, 14(11), e0224819.
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