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Gagnez en mobilité grâce à la réalité virtuelle

Xavier Dufour est kinésithérapeute, ostéopathe et directeur de l'ITMP. Il utilise la rééducation en réalité virtuelle dans son cabinet et vous partage ses retours d'expériences.

Xavier Dufour et une patiente en réalité virtuelle

Kinésithérapeute à Paris, effectuant 80% de son activité autour de la lombalgie, Xavier Dufour n'était pas habitué à utiliser du matériel : "Je suis un amoureux de la thérapie manuelle et j'ai toujours pensé qu'avec une table et mes mains, je pouvais faire l'essentiel de mon travail", explique-t-il. Mais il a rapidement adopté KineQuantum, qu'il a découvert il y a un peu plus de 2 ans.


Rappelons que si ce dispositif s'appuie sur la réalité virtuelle, "c'est de la rééducation bien réelle, que j'utilise plutôt en fin de traitement, en complément d'autres techniques (levées de tension, trigger points...) évidemment. Souvent, à la fin de la séance (qui dure généralement 15 minutes), les patients s'aperçoivent qu'ils transpirent et qu'ils ont bien travaillé !", précise le kinésithérapeute.


"Le champ d'application couvre tout l'appareil locomoteur. On peut aussi l'utiliser en neurologie, pour un travail de cognition ou de mémorisation, et bien sûr pour la rééducation vestibulaire (il permet de découpler la vision et l'oreille interne), mais nous n'en faisons pas au cabinet."


Renouer avec le mouvement


KineQuantum permet un travail fonctionnel visant à gagner en mobilité ou à recruter certains muscles. "La gamification me permet de faire des choses que je ne sais (ou peux) pas faire autrement. J'utilise par exemple le jeu des météorites pour faire bouger les cervicales d'un patient d'une certaine façon."

"Lorsque le frein est essentiellement dans la tête du patient, elle permet de le piéger (pour son bien) et de débloquer la situation."

Avec les patients douloureux ayant développé une kinésiophobie, la réalité virtuelle est particulièrement efficace : "Lorsque le frein est essentiellement dans la tête du patient, elle permet de le piéger (pour son bien) et de débloquer la situation. J'ai récemment traité (de façon classique) un patient avec un torticolis qui, malgré les soins, avait toujours peur de tourner la tête. Cinq minutes d'exercice consistant à suivre des météorites en bougeant la tête ont suffi à lui montrer qu'il pouvait bouger sans souci", affirme Xavier Dufour.


Vers plus d'actif et d'autonomie du patient


Intuitif, KineQuantum est facile à utiliser. Il l'a pris en main très vite : "Au départ, on choisit entre différentes thématiques (équilibre, relaxation...) ou parties du corps, puis on ajuste les paramètres (la durée de l'exercices, le temps de repos entre 2 squats, l'intensité...). Des capteurs permettent de voir si le patient a fait son exercice correctement, et grâce à son système de suivi des mouvements, je mesure la progression ou la régression du patient au fil des séances. Il est également possible de réaliser des bilans."


Autre avantage : le patient peut faire sa séance en autonomie (sauf pour les personnes âgées, à côté de qui la présence du kinésithérapeute est requise), "ce qui correspond à une évolution de la profession vers plus d'actif et d'autonomie du patient".


Les patients apprécient


Les patients apprécient beaucoup ces séances, quel que soit leur âge : "Les adolescents adorent et aimeraient en avoir un à la maison, les personnes âgées sont ravies de découvrir un nouvel outil et se prennent vraiment au jeu", confirme Xavier Dufour.


KineQuantum convient à tous, exception faite des porteurs de pathologies perturbant le traitement de l'entrée sensorielle (comme le syndrome cérébelleux). "Je fais faire des squats à des patients de 80 ans, grâce à un exercice qui consiste à éviter des branches."


Avec ses 4 confrères et les nombreux stagiaires de passage, ils l'utilisent tous les jours. "L'investissement est vite rentabilisé !".


Cet article est une retranscription de l'article paru dans Kiné Actualité le 30 septembre 2021. Pour demander un devis personnalisé, cliquez ici.

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